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Anne Sophie Delavaud - Psychologue

Questions fréquentes

Quelques questions sont traitées ici mais n’hésitez pas à transmettre les vôtres

 


·         Comment s'y retrouver entre les différents "psy" et être sûr du sérieux du professionnel ?

·         Est-ce la faute des parents si les enfants ne vont pas bien, va-t-on m’accuser de mal faire ?

·         Puis-je savoir ce qui se passe durant les entretiens entre le psychologue et mon enfant ?

·         Combien de temps dure la prise en charge ? C’est souvent long, non ?

·         Combien de séances par mois sont-elles nécessaires ?

·         Les séances peuvent-elles être remboursées ?

·         Comment faciliter cette 1ère démarche de demande de rendez-vous ?

 

·         Comment s'y retrouver entre les différents "psy" et être sûr du sérieux du professionnel ?

Le titre de Psychologue est protégé par la Loi. Il nécessite un diplôme universitaire sanctionnant 5 années d’étude minimum. Il est donc reconnu par les institutions. Le psychologue peut échanger avec les enseignants, participer aux réunions éducatives de l’école, transmettre son analyse d’une situation, réaliser des bilans ou comptes rendus officiels pour différentes commissions…

 

 

Le Psychiatre, quant à lui, est médecin et s’occupe plus généralement de la délivrance des médicaments et de la prise en charge des maladies psychiatriques.

Le Psychanalyste désigne un thérapeute pratiquant la cure analytique, il appartient le plus souvent à une école de psychanalyse reconnue. Ce titre n’est cependant pas protégé

Le Psychothérapeute est, depuis peu, un titre protégé par la Loi pour protéger les usagers des charlatans ou des amateurs. D’autres appellations (non protégées) sont venues remplacées ce titre de psychothérapeute pour contourner la Loi. C'est le cas par exemple des Psychopratriciens (tout le monde peut s'autoproclamer ainsi). Le préfixe « psy » n'est pas protégé et peut être accolé à tout un tas de mot comme psychopraticien,  psyénérgéticien, psybiopraticien … Certains vous proposent un « mieux être » notable mais ils ne peuvent être des interlocuteurs de l’école ou des institutions publiques.

 

 

·         Est-ce la faute des parents si les enfants ne vont pas bien, va-t-on m’accuser de mal faire ?

 

Non ! Soyons clairs, les enfants ont des ressources qui leurs sont propres.

 

 

L’enfant interagit avec de très nombreuses personnes (parents, frères et sœurs, grands-parents, nounous, enseignants, copains…). Il dispose également d’un système biologique et d’un patrimoine génétique qui peut influencer l’intégration de ces expériences.

Aussi, l’enfant n’est jamais un « vase vide » qui se remplit. Il ne fait pas que subir son environnement et ses prédéterminations, il est également acteur et fait des choix.

La question de la « faute » des parents fait écho à la culpabilité parentale. C’est davantage une difficulté qui appartient au parent. C’est une dimension qui peut être abordée lors de la prise en charge de l’enfant. Aider un parent à élaborer cette culpabilité est important pour le mieux-être de chacun.

 

 

·         Puis-je savoir ce qui se passe durant les entretiens entre le psychologue et mon enfant ?

 

Oui ! Vous pouvez savoir, vous en avez bien évidemment le droit… et c’est même tout à fait souhaitable.

 

 

« Un bébé est une personne » certes, mais un enfant seul ça n’existe pas. Il nait dans un contexte spécifique (l’espace et le temps de la société, le moment de la vie de ses parents, l’histoire de ses « origines », la place dans la famille…). C’est donc un non-sens d’isoler l’enfant de son environnement, d’autant qu’il est totalement dépendant du contexte familiale jusqu’à l’adolescence au moins.  

De ce fait, une partie de l’entretien est consacrée aux échanges avec les parents : Ce que je fais avec l’enfant à chaque séance (ce qui ne signifie pas rapporté tous les propos de l’enfant) mais aussi ce que les parents souhaitent partager du temps écoulé depuis le dernier rendez-vous.

 

 

·         Combien de temps dure la prise en charge, c’est souvent long, non ?

 

Il n’y a pas de règle générale, tout dépend de la situation. Dans ma pratique, j’observe que la période de suivi est en moyenne de 3 mois. Je suis très attachée à des prises en charge courtes. L’objectif n’étant pas de « psychologiser » la vie de l’enfant et de sa famille, mais d’aider à « débloquer » des situations d’impasse pour que la « machine » psychique se remette à travailler…

 

·         Combien de séances par mois sont-elles nécessaires ?

 

La fréquence des séances n’est pas fixe. Dans la majorité des situations, une rencontre tous les 15 jours est suffisante. Parfois en début de prise en charge, ou chez les enfants plus petits, une rencontre par semaine peut-être pertinente.

 

·         Les séances peuvent-elles être remboursées ?

 

Oui et non. Les séances peuvent être prises en charge par certaines complémentaire santé (mutuels) sur présentation d'une facture, renseignez-vous auprès de la votre.
Vous pouvez aussi contacter votre CPAM, certaines accordent des prises en charge au titre de leur Action Sanitaire et Sociale sous certaines conditions. Le CPAM de l'Isère prévoit la possibilité d'une participation en cas d'impossibilité de prise en charge dans des délais satisfaisants par un CMPE, sous conditions de ressources.

 

·         Comment faciliter cette 1ère démarche de demande de rendez-vous ?

 

Pour faciliter la prise de rendez-vous et pour ne pas attendre que vos disponibilités téléphoniques et les miennes coïncident, j’ai choisi de vous proposer de fixer librement votre rendez-vous sur mon agenda en ligne. Vous choisissez une heure de rendez-vous qui vous convient et j’en suis informée par mail le jour même. C’est alors moi qui prends contact avec vous avant notre entretien.

 

 

Vous avez toujours la possibilité de modifier ou d’annuler un rendez-vous en ligne (en respectant certains délais indiqués sur le site).